L’externalisation – qui consiste à sous-traiter des activités à un prestataire extérieur – n’est pas un phénomène nouveau mais depuis quelques années, elle connaît une progression fulgurante – une tendance qui ne semble pas prête de s’inverser.
Derrière la démarche, il y a des entreprises qui choisissent de se concentrer sur leur cœur de métier et de réduire leurs coûts. A priori, l’externalisation peut sembler rentable mais elle peut aussi causer du tort si le recours à un prestataire extérieur entraîne une baisse de la qualité, complique les interactions, ralentit la production et au final, mécontente les clients et les employés. De nouvelles lignes directrices aideront les organisations à tirer avantage de l’externalisation et à en éviter les écueils les plus courants.
Selon M. Bannink, ISO 37500, qui porte sur les relations commerciales et notamment les transactions entre entreprises, aidera les organisations à mettre en place un schéma de fonctionnement adaptatif pour bien gérer les relations avec les prestataires extérieurs.
Peter Bannink, Rédacteur de projet pour ISO 37500, explique pourquoi une norme était nécessaire et en quoi elle facilitera la démarche d’externalisation pour toutes les parties prenantes.
Pourquoi une Norme internationale ?
L’externalisation à l’étranger est fréquente car elle offre plus de flexibilité et de choix aux entreprises, mais certains obstacles peuvent se faire jour au niveau de la terminologie, des meilleures pratiques et d’une compréhension commune. ISO 37500 met tout le monde sur la même longueur d’onde, en proposant un langage et un cadre communs qui permettent de gagner du temps et de faciliter les relations commerciales.
En quoi consiste ISO 37500 ?
« La norme concerne la définition d’un cadre commun de décision, de prestation de services et de gouvernance pour l’externalisation. Elle traite en fin de compte de la collaboration », explique M. Bannink. ISO 37500 intéresse tous les protagonistes d’une relation d’externalisation, mais selon M. Bannink, elle sera particulièrement utile aux dirigeants. Ils pourront s’en servir pour identifier les risques et ainsi mieux s’y préparer, et adopter des pratiques à même d’en garantir le succès.
L’étape suivante
ISO 37500 est un référentiel cadre applicable à tous les domaines. Pour M. Bannink, la prochaine étape consistera à s’intéresser aux besoins spécifiques de différents secteurs.